jeudi 1 décembre 2011

La lentille bionique c’est pour bientôt ?

Après avoir vu des centaines de films de science fiction, vous avez certainement dû en rêver, une équipe de chercheurs américains et finlandais y travaille.

Loin de sa fonction primaire qui est de corriger la vue, cette lentille futuriste, qui est encore en cours d’élaboration, nous permettra à terme de recevoir des images directement sur l’œil.

Imaginez maintenant la multitude d’applications qui s’offre à vous : affichage de l’heure, notification de messages ou de mails, GPS, visites guidées ou encore jeux vidéo et j’en passe... Tout ceci vous met l’eau à la bouche non ?

Les plus sceptique d’entre vous diront que ce ne sont que des gadgets, mais l’équipe de chercheurs va beaucoup plus loin car à terme cette lentille pourra être reliée à des capteurs situés sur le corps permettant notamment de vérifier son taux de sucre dans le sang.

Je vous dresse ici un portrait quasi-parfait, mais vous le savez bien il y a toujours un « mais ». Le premier problème est d’ordre anatomique. En effet, l’œil humain n’est pas capable de faire le point sur un objet situé trop près –il le voit flou. Pour palier ce problème, les chercheurs ont créé d’autres lentilles qui raccourcissent la distance focale (lentilles de Fresnell), celles-ci se superposent à la lentille bionique. Pour le moment, la lentille expérimentale est composée d’un plastique rigide qui ne permet pas à l’œil de s’oxygéner, rendant possible son utilisation à quelques minutes.

Pour ma part, je me demande ce qu’il va arriver lorsque la publicité viendra s’y positionner, on peut remarquer que la pub nous envahit de plus en plus de nos jours. Malgré un début très encouragent, il reste de nombreux progrès à faire, en outre, augmenter le nombre de pixels et son autonomie.

(1- puce, 2- contrôle du circuit et stockage de l'énergie, 3- antenne (alimentation par ondes radio), 4- liaison puce/batterie, 5- lentille, 6- image virtuelle)

Boutez Loïc

Une nouvelle page s’ouvre pour l’open data

Ou comment l’affaire CheckMyMetro montre l’inventivité des développeurs :
 

                Salut ami lecteur, ça faisait longtemps. On va commencer comme toujours par un bref rappel des faits. Pour ceux qui sont déjà au courant, vous pouvez sauter le premier paragraphe. Pour les autres, écoutez bien que je ne le répéterais pas indéfiniment. Notre histoire commence dans un passé pas si lointain. Un jour, un développeur décide de créer une application sur le métro parisien. Jusque-là tout va bien, vous me suiviez ? Bien continuons alors. Cette application permet de laisser des avis sur ce mode de transport parisien et indiquait si les lignes avaient du retard. Toutefois, pour aider au mieux ces utilisateurs, l’équipe de développement y a incorporer une carte fournit par la RATP. Et c’est là que les choses se gâtent. Car, la RATP poursuit en justice les développeurs de l’application pour avoir abusé d’informations que seul la RATP est censé diffusé.

                Mais, loin de se laisser abattre, CheckMyMetro a réussi a inversé la tendance en laissant un grand jeu concours. Les utilisateurs par le biais de logiciel comme Photoshop ou Gimp ont développé des cartes personnelles du métro. On peut en voir quelques exemples des gagnants  sur ce lien : http://www.ecrans.fr/Concours-de-plans-de-metro,13593.html
 
                J’en vois déjà dire que ce n’est qu’un coup de pub. C’est probablement vrai en partie. Mais à travers cet exemple, on peut voir ce que peut réellement donné l’open data. Des personnes qui codent en java ou en C et qui reçoivent de l’aide de personnes qui n’ont pas forcément de grandes compétences informatiques mais des idées. D’ailleurs, je ne suis pas le seul à voir dans cet exemple  un possible futur qui s’ouvre sur l’open data. Et oui, même le gouvernement a salué cette initiative et l’aide à sa manière en lançant sa plateforme « Etalab »qui regroupera différents logiciels basés sur l’open data.

Publié par Jean-Alexandre SAINT-GERMAIN
Tags : Open data, CheckMyMetro, Etalab
http://www.ecrans.fr/Concours-de-plans-de-metro,13593.html

mardi 29 novembre 2011

Des scarabées robotisés pour se substituer à l'homme: un moyen innovant de récupérer de l'énergie électrique


Toujours dans le domaine du biomimétisme, je souhaite aujourd'hui vous exposer les derniers travaux de l'Université du Michigan: la conception d'un insecte robotisé, à l'apparence d'un scarabée, capable de convertir l'énergie cinétique des mouvements des ailes en énergie électrique, augmentant ainsi la durée de vie de la batterie embarquée.


D'un point de vue technique, la batterie peut être utilisée pour alimenter des petits capteurs implantés sur l'insecte comme une caméra, un microphone ou un détecteur de gaz afin de recueillir des informations vitales dans des environnements dangereux. Un générateur piézo-électrique en spirale a été conçu pour maximiser la puissance de sortie sur la plus petite surface possible. La technologie développée comprend des composants à ratio élevés: entre autres des substrats piézo-électrique et laser femtoseconde qui causent un minimum de dommage à la structure.

Le professeur Najafi, directeur du département d'ingénierie électrique et informatique ainsi que le doctorant Erkan Aktakka publieront dans les prochains jours dans le Journal de la micromécanique et de la microtechnique des descriptions plus détaillées de la méthode eployée pour récupérer cette énergie électrique à partir du mouvement des ailes de ce scarabée robotisé.

Nous pourrions d'ores et déjà penser à l'utilité d'un tel système embarqué, comme une expédition en milieu contaminé et dangereux pour l'homme, ou toute forme de vie serait mis en péril. Après une attaque chimique, ou accident nucléaire par exemple, à l'heure où celui de Fukushima est encore dans nos esprits; ou bien dans des endroits clos. Comme s'il fallait orienter les études et faire appel à la nature pour réparer les erreurs de l'homme. Que nous dira l'avenir? Affaire à suivre...

Merci de votre lecture,

Romain MARCELIS


dimanche 27 novembre 2011

Carte « Arduino », Quand l’Electronique et l’Informatique s’en mêlent !

Tout d’abord, nous ne pouvons commencer cet article sur cette petite carte programmable, sans connaitre les raisons historiques qui nous ont amené à écrire quelques lignes (voir quelques livres) sur elle depuis sa naissance.

Elle a fait sa première apparition : le 21 avril 2005, ayant pour premier objectif : aider la carte Wiring à développer des projets à faible coût. Que de souvenirs !

A cette époque, son but était restreint. Elle devait juste s’intégrer à la plate forme de montages à microcontrôleur.

Puis au fil des années, elle se développa jusqu’à atteindre et célébrer sa 10 000ème cartes vendues en 2008.Le succès est alors phénoménal et des cartes de plus en plus complexes font leur apparition. Cependant cette année, fruit du hasard ou pas, Wiring lance la sortie de sa nouvelle carte "Wring S" qui est une version simplifiée des anciennes cartes avec un processeur plus puissant que celui de la carte Arduino. Désormais elle se trouve sur le marché avec un concurrent de taille, qui en plus possède une plate forme quasi identique.


Toutefois malgré ce bref historique nous ne savons toujours pas ce qu’elle fait concrètement.

Alors, elle peut avoir énormément de fonctions. Certains parlent même de « gadget ». Elle est utilisée principalement pour piloter des robots, pour contrôler des moteurs, pour éteindre des appareils électriques, et pour obtenir des informations par le biais de capteurs. Par exemple, lorsque ces capteurs sont activés, ils envoient des signaux à la carte qui elle va les analyser puis renvoyer des signaux de son coté pour répondre si nécessaire à cette réponse. On peut aussi par ailleurs l’utiliser pour communiquer avec un ordinateur, avec un téléphone portable ou bien pour lire ses messages par internet.

De plus, elle reste modulaire. Ce qui lui permet de s’adapter en fonction des besoins du projet. On peut lui rajouter de la mémoire ou des nouveaux ports tels que le Wifi ou Ethernet.

Autant dire , il y a de quoi faire.

Ainsi pour conclure cet article, la carte Arduino est une carte très facile d'accès techniquement, pour les personnes qui souhaitent en faire un usage. Qui de plus est très polyvalent, laissant ainsi la possibilité de faire des tâches très diverses.

Ruellan Jérémy


Tags: adaptation, électronique, informatique

Sources: http://arduino.cc/fr/Main/Materiel
http://fr.wikipedia.org/wiki/Arduino