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jeudi 1 décembre 2011

L'araignée bionique, une réponse à la découverte des chercheurs du MIT et un concurrent direct au scarabée bionique


Complémentaire du scarabée bionique dont je vous ai parlé il y a deux jours, et toujours dans la catégorie des insectes robotisés, je souhaiterai vous présenter aujourd'hui l'araignée bionique, aussi prétendante au titre de robot tous terrains se substituant le mieux à l'homme... lors d'expéditions jugées trop dangereuses.

C'est cette fois-ci du coté de l'Institut de Fraunhöffer de Nuremberg que la nouveauté apparaît, puisque les ingénieurs-chercheurs en automatique et électronique ont mis au point un robot agile et déterminé capable de suivre son chemin à travers des sentiers jugés hors d'atteinte pour des êtres humains comme notamment après un accident chimique. Sa mission: à l'aide d'une caméra embarquée et d'équipements de mesure de bord, il fournira des relevés d'urgence avec image en temps réel de la situation sur le terrain.

Ce qui n'est toutefois pas une chose aisée. Car ce prototype n'est nullement sensé basculer. Heureusement ce risque semble se minimiser puisque comme tout araignée réelle le serait, il conserve au moins quatre sur le sol à chaque instant t, ce qui lui assure une extrême stabilité pour entreprendre une étape suivante. D'où le choix d'un animal octopode. Même dans son apparence cette créature artificielle a tout de l'animal qui a inspiré sa naissance. De par ses longues extrémités, cette araignée possède une large gamme de façons de se déplacer. Certains modèles peuvent même sauter. Ceci est possible en utilisant des disques à commande hydraulique à soufflet capable de garder les membres mobiles: en l'absence de muscles pour se dégourdir les jambes, ces créatures construisent des niveaux élevés de pression du corps qu'ils utilisent pour pomper le fluide dans leurs jambes. Prodigieux.

Et c'est sans doute le point qui surclasse ce modèle du scarabée bionique, car en tant que robot ultra léger, il combine des formes rigides et élastiques dans un seul composant, il peut se révéler être un produit à faible coût. Toujours dans l'aspect de la conception, les composants nécessaires à la locomotion tels que l'unité de commande, les vannes, les pompes et les compresseurs sont situés dans l'abdomen, le corps du robot, corps qui peut également transporter divers appareils de mesure et des capteurs.

Enfin, dernier point qui me semble important, les chercheurs s'appuient sur cette technologie de production mais aussi et plus particulièrement sur le frittage laser sélectif des plastiques, un procédé d'impression 3D. Dans ce processus, étape par étape, des couches minces de poudre de polyamide fines sont appliquées une à une et fondues en place par un faisceau laser; de cette façon des géométries complexes et des structures internes mettant en avant des composants légers peuvent être produites, avec des structures aussi optimisées que si elles avaient été créées par la Nature elle-même. Une piste pour le projet émergeant; la RepRap?

Merci de votre lecture,

Romain MARCELIS

vendredi 18 novembre 2011

Le biomimétisme, où quand les innovations technologiques s'inspirent de celles de la nature



Vous avez certainement déjà entendu parlé du biomimétisme : cette approche scientifique révolutionnaire qui consiste à imiter les réalisations les plus efficaces de la nature et s’en inspirer dans la production de solutions pour notre quotidien. Par exemple :

· Le velcro qui équipe nos chaussures de sport a été créé sur le modèle du fruit de la bardane (dès 1950 !),

· Certains types d’éco-habitat reprennent les principes des termitières pour leur capacité de régulation des flux d’air et ainsi habilement remplacer les système de climatisation énergivores

· Le shinkanzen (TGV Japonais) est doté de motrices de forme oblongue qui imitent le bec du martin-pêcheur afin de limiter les pressions d’air et donc augmenter sa vitesse

· La structure métallique de la Tour Eiffel présente des analogies morphologiques avec celle du fémur, l’os le plus solide du corps humain…

· Les pales de certaines éoliennes imitent les ailerons des baleines et font gagner près de 32% de productivité électrique



Mais c'est une autre trouvaille technologique que je désirerai vous faire partager : cette fois-ci, donc, c’est la chenille et son mouvement ondulatoire pour se mouvoir qui a inspiré une équipe de la Tufts University, au Massachussetts.On sait que les chenilles se déplacent en deux temps pour avancer, mais moins que ce mouvement concerne d’abord ses organes internes, qui se meuvent vers avant précédant le reste du corps. L’équipe a utilisé des rayons X pour observer de grosses chenilles à la peau opaque puis ont confirmé leurs intuitions par l’étude au microscope de chenilles plus petites et transparentes.

è Conclusion : le « centre de gravité » de la chenille, dans ses organes internes, bouge vers l’avant alors que son enveloppe corporelle, au même endroit, ne bouge pas encore.


Ceci change évidemment la manière dont on pensait que les chenilles se déplaçaient, et ce mécanisme qui semble articuler deux corps différents est probablement propre aux invertébrés, selon Jake Socha, de l’équipe de Tufts. L’application via le biomimétisme pourrait être une nouvelle manière de faire se mouvoir des robots à coque molle ou changeante, comme ceux parfois utilisés dans des missions de recherche après séisme (voir ci-contre l’un d’entre eux, inspiré de l’amibe), ou dans des contextes de gravité zéro (espace), voire des mini-robots utilisés en médecine.

Enfin, je souhaiterai conclure ce post par une citation très ancienne mais ô combien d'actualité : “Vas prendre tes leçons dans la nature, c’est là qu’est notre futur” de Léonard de Vinci. Vraisemblablement utopiste… et pourtant, près de 500 ans plus tard, l’idée de ce visionnaire semble (enfin) prendre corps dans notre quotidien et nos modes de pensée…


Merci de votre lecture,

Romain MARCELIS.

jeudi 20 octobre 2011

Une imprimante culinaire 3D.

L’imprimante 3D au service de la cuisine:

Une des dernières innovations en matière d’impression 3D est l’imprimante alimentaire. Il existe plusieurs projets existant à partir du projet Fab@home, qui permet à tout le monde de construire sa propre imprimante 3D. Je vais vous parler ici du projet Cornucopia qui m’a semblé être le plus intéressant.

Le projet Cornucopia :


Qu’es que c’est ?


N’avez-vous jamais rêvé de vous préparer à manger en appuyant sur un simple bouton ?

Marcelo Coelho et Amit Zoran, deux étudiants américains ont eu l’idée novatrice de concevoir cette imprimante alimentaire capable de réaliser un plat sans effort pour son utilisateur.

Ce projet n’est resté qu’à la phase de prototype pour l’instant.



Comment ça marche ?

Le principe est le même qu’une imprimante 3D classique. Le produit final se modélise grâce à la superposition de fine couche 2D sauf qu’ici le plastique fondu est remplacé par de la nourriture.

De plus cette machine est capable de stoker les ingrédients, les mélanger puis les cuire. Le seul inconvénient pour l’utilisateur sera le choix de ses ingrédients car les ingrédients doivent être liquide ou du moins qu’ils puissent être répartis par une seringue.

La magie de ce petit bijou ne s’arrête pas là, les ingrédients stockés dans les buses sont réfrigérer et ils sont automatiquement commandés lorsque leurs stocke diminue.

Et alors ?

Bien sur, cette façon de faire la cuisine ne pourra pas conquérir tout le monde mais je pense que cela pourra avoir du succès à l’avenir, au même titre que la cuisine moléculaire, pour réaliser des plats visuellement « spectaculaire ». Je vois plus son utilisation dans la réalisation de dessert extravagant que pour des plats. Il existe d'ailleurs ce genre d'application avec des desserts aux chocolats.

Pour conclure, je trouve cette innovation très bien réalisé et bien pensé mais je demande qu’une chose c’est de pouvoir goûter une réalisation de cette imprimante pour me faire définitivement un avis. Dans tous les cas il me semble que l’imprimante culinaire 3D pourrait devenir LA principale application dans les prochaines années dans le monde de l’impression 3D.

Qu’en pensez-vous?

Thomas Vautrin.

Lien : http://www.orgone-design.com/blog/cornucopia-une-imprimante-alimentaire-dans-votre-cuisine/

http://ccdessert.com/blog/2010/01/cornucopia-imprimante-alimentaire/

http://www.maxisciences.com/imprimante/une-imprimante-alimentaire-imprime-vos-creations-en-3d-et-en-chocolat_mrm77445.html



jeudi 13 octobre 2011

Imprimer en 3D, c'est possible!

A l’heure ou la 3D se généralise sur tous les supports multimédias (vidéo, photos, jeux vidéo…), l’imprimante n’est pas en reste. En effet depuis quelques années, est apparue une machine : la « Reprap ».

Cette machine est utilisée pour usiner des pièces en plastique créées par CAO (conception assistée par ordinateur), rapidement, sans passer par de grosses chaines de production. La Reprap ne peut donc pas être utilisée pour une production à grande échelle mais peut s’avérer très utile dans la fabrication de prototypes ou pour la réalisation de projets en écoles supérieures par exemple. Seul inconvénient, son prix qui avoisine les 2000 euros pour la version « clés en main ».Cependant si vous faites appel à vos talents de bricoleurs, il vous en coûtera seulement 500 euros puisque les brevets sont « open source » et les plans des différentes versions sont disponibles sur le site officiel : www.reprap.org.

La grande force de ce produit est la communauté naissante qui contribue librement à améliorer sans cesses ses fonctionnalités tout en respectant l'esprit "open source" qui constitue un élément fondamental de ce projet. Autre atout majeur, son auto-réplicativité qui permet à partir d’une machine, d'en fabriquer de nouvelles pratiquement de A à Z.

Incroyable non ?



Sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/RepRap
www.reprap.org

jeudi 13 janvier 2011

CES 2011: Consumer Electronic Show

Du 6 au 9 Janvier dernier se tenait le célèbre salon de nouvelles technologie à Las Vegas. L'occasion de faire connaissance avec les produits qui inonderont prochainement le marché.

On retiendra de cette édition la présence d'une flopée de tablettes tactiles, dont l'offre va bien au delà aujourd'hui du fameux iPad. Le Motorola Xoom a particulièrement marqué les participants. La même marque a conçu un autre modèle, l'Atrix, qui se couple avec une tablette pour devenir un Netbook. HTC, lui, a présenté son dernier ThinderBolt, un smartphone compatible avec le réseau 4G fortement présent au Japon et en cours de développement aux USA.

La technologie 3D était également à l'honneur, tant sur les écrans de télévision que sur les consoles de jeux. Un nouvel écran produit par Toshiba se passe même de lunettes!

Enfin, nous avons la confirmation qu'Android est bien le système d'exploitation pour Smartphone du moment. En effet, les constructeurs de téléphone sont désormais nombreux à le privilégier.


Pour plus détails sur les conférences ou produits présentés.

samedi 6 novembre 2010

Clavier écolo!


Ce clavier est colo…colossal ? Non écolo, on vous a dit !!

Logitech société spécialisée dans la production de périphérique informatique lance le clavier K750. Sa sortie est prévue début 2011 pour la maudite somme de 79,99€ mais est d’ores et déjà commandable sur le site de Logitech . :p

K750, qui es tu? Dévoile nous tes secrets.

Caractéristiques écologiques :

  • Éco-conception : conçu sans P.V.C.
    Ce clavier est 100 % recyclable : papier d'emballage, encre, il est entièrement respectueux de l'environnement.
  • Énergie solaire & lumière artificielle : K370 dispose de 2 panneaux solaires. Ainsi il peut se charger par les rayons de notre bon vieux soleil ou par la lumière artificielle, pratique ? Surtout que ce clavier peut fonctionner 3 mois dans l’obscurité.

Fonctionnement :

  • Sans fil : il utilise la technologie sans fil Logitech Advanced à 2,4 GHz. La portée maximale est de 10 m.
  • Connectique : jusqu’à 6 appareils sans fil peuvent être connectés.
  • Épaisseur : 0,8 mm.
  • Confortable : conception concave des touches, ce qui permet d’épouser la forme de nos doigts… Permet une saisie plus silencieuse… :O Vous aussi, vous avez hâte de le frôler du bout de vos doigts...hmm!!
  • Le niveau d’énergie restant est précisé par un luxmètre.
  • Pas de logiciel pour l’installation.
  • Crypté : le cryptage s'effectue en mode AES sur 128 bits via la technologie Logitech Advanced. Ainsi personne ne sera apte de savoir le contenu de vos petits mails ou tout autre contenu compromettant… :D !!
Concernant ce produit, si innovation rime avec écologie alors on ne peut qu'adhérer!

Il est enfin temps de constater qu'en plus des technologies écologiques intégrées dans les produits informatiques, les entreprises s'intéressent aussi à l'éco-conception. Effet de mode, certes, mais pourvu que ça dure!