vendredi 9 décembre 2011

Quand les chauve-souris, dauphins ou même les rats taupe participent à l'avancée de la recherche de précision sur l'écholocation... voire la santé



Vous connaissez déjà le principe des sonars qui utilisent le son comme moyen de repérage en navigation. Il est à la base de technologies innombrables, y compris les appareils d'échographie médicale. Mais lorsqu'il s'agit de sonars plus précis et d'ultrasons, les "biosonars" naturels observés chez les animaux paraissent encore bien plus performants que ceux reproduits mécaniquement chez l'homme, à des fins stratégiques.



Mais plus pour longtemps. En effet, les professeurs N.Intrator et J.Simmons de l'université de Tel Aviv sont parvenus à identifier dans le cadre d'études sur les chauves-souris, les dauphins et les rats taupes, les éléments qui donnent l'avantage du "biosonar" devant le sonar technologique. En utilisant une méthode particulière pour mesurer comment les animaux interprétaient les signaux de retour, ils ont déterminé que la clef de ce succès résidait dans la qualité du traitement des données, du signal en temps réel. Pr N.Intrator en vient à déclarer:" les écholocations animales se font en quelques fractions de millisecondes, à une résolution si élevée que le dauphin peut voir une balle de tennis à partir d'environ 260 pieds plus loin[...] avec l'écholocation la chauve-souris peut faire la différence entre une mouche en mouvement ou au repos, ou de déterminer lequel des deux fruits est le plus lourd en observant leur mouvement dans le vent", en sachant que les animaux sont tout à fait habilités à traiter plusieurs informations simultanément.

Leur intelligence n'est donc plus à démontrer. Mais, venons-y, parlons un peu plus technique, de notre technique. Intrigués par la qualité du biosonar du monde naturels ces deux chercheurs se sont mis à étudier leur précision: en utilisant un système électronique, ils ont modifié la fréquence et le niveau sonore de l'écho. En manipulant cet écho, ils ont pu déterminer quels facteurs du signal retour permet aux animaux une analyse optimale.


Nos chercheurs ont crée des modèles mathématiques, impliquant l'apprentissage machine et de traitement du signal qui améliorera ainsi notre capacité à interpréter les échos. Ceci mènera donc à une écholocation beaucoup plus précise en résistant mieux au bruit de fond.

De plus, si l'on souhaite élargir la résolution de ce problème, nous serons bientôt capables de détecter précocement des défauts dans des embryons ou la détection non invasive des tumeurs cancéreuses. Mieux encore et surtout beaucoup plus intéressant, la nouvelle génération d'appareils à ultrasons pourrait enfin se substituer aux appareils IRM ou CT qui sont grands, coûteux et dont les radiations émises sont souvent dangereuses pour la santé. Très bonne nouvelle donc pour nous patients, qui pourrons bénéficier d'une technologie de pointe au service de notre guérison, et sans dommages à long termes. Affaire à suivre...

Merci de votre lecture,

Romain MARCELIS.


jeudi 8 décembre 2011

Swarmanoid

Et si le robot du futur était une colonie :
Le swamanoid n’est pas un robot comme on l’entend dans les films de science-fiction. Car, contrairement à l’imagination populaire qui veut que les robots deviennent des entités humanoïdes, mais la composition de plusisuers petits robots qui peuvent être indépendant ou non. On en voit un exemple sur la photo ci-dessous :

Nous allons maintenant décrire chaque partie des robots :
L’eye bots : Il  est chargé d’enregistrer les particularités de l’environnement grâce à des caméras et différents capteurs. Il possède un axe de 50 cm de diamètres avec 8 rotors pour se fixer au plafond et observer son univers d’en haut. Il est en quelque sorte la tête pensante des robots qui peuvent alors évoluer rapidement en évitant les obstacles. Pour ce faire, il possède 6 caméras qui couvrent les 360°, des capteurs de positionnement de 3 dimensions et un détecteur magnétique pour se positionner.

Le hand bots qui possèdent 2 pinces. Ces dernières ont 8 degrés de libertés. De plus, le robot possède un grappin qui lui permet de monter sur des parois verticales en plus d’attraper des affaires.

Le foot bots qui possèdent 2 caméras, des capteurs d’environnement jusqu’à 1,50m et 4 roues. Son rôle principal est d’assurer la motricité au sol des autres parties ou de déplacer des objets lourds.

Le but final de ces robots est d’en déployer une soixante pour qu’ils puissent inter agir ensemble. Les développeurs ont décidé d’abandonner le principe du robot multifonctions pour un robot qui ne réalise qu’une tâche précise. Et l’ensemble se comporte alors comme une fourmilière géante.
Mais comment peuvent bien communiquer tous ces robots me direz-vous ? Et bien c’est simple, ils utilisent des communications radios basiques et transmettent ce qui perçoit directement entre eux. Or grâce à ce système comme nous l’explique ces créateurs, nous pourrions faire des sauvetages sans risque ou des explorations de planètes à distance. C’est d’ailleurs pour ça que ces robots ont gagné l’AAAI de San Francisco cette année. Mais je vous invite à vous faire votre propre opinion en regardant cette vidéo à l'adresse suivante:
  
On  peut alors se demander si cela n’entraînera pas une refonte totale de la façon de penser l’intelligence artificielle dans notre monde moderne.
Tags : Intelligence artificielle, robotique, swamanoid, AAAI
Liens :
Publié par Jean-Alexandre SAINT-GERM             AIN

jeudi 1 décembre 2011

L'Open Data au cœur de l'humanitaire

Connaissez-vous le projet OpenStreetMap ? Pour les profanes, OpenStreetMap est un projet de cartographie collaborative visant l’élaboration de cartes libre de droit par le peuple et pour le peuple. Car nous avons des nouvelles très HOT sur ce projet, une illustration concrète de l’utilité et la puissance de l’Open Data.

L’idée est simple mais néanmoins accrocheuse ; Comme l’énonce la directrice du projet Kate Chapman, elle se résume à « des données géographiques libres et à jour peuvent être indispensables pour réagir face à un désastre ». Humanitarian OpenStreetMap Team ou HOT, vous l’aurez compris, est un projet humanitaire tirant parti des ressources de l’open source et de l’open data.

Mais concrètement, comment HOT interviendrait-il en cas de catastrophe et agirait-il sur le site ? Chaque catastrophe est unique et il n’y a pas de solution miracle. « HOT a joué un rôle actif en Haïti, que ce soit à distance ou sur place par l’intermédiaire de missions. La communauté du projet OpenStreetMap a commencé par rechercher des images satellite et collecter des données issues de vieilles cartes pour mettre à jour la carte d’Haïti après le tremblement de terre. Puis à partir de mars 2010, nos équipes ont commencé à se rendre en Haïti pour former directement les gens à la mise à jour d’OpenStreetMap et à son utilisation. Ainsi, la communauté OpenStreetMap d’Haïti (COSMHA) s’est développée et poursuit le travail de cartographie de la région avec le soutien de HOT quand cela est nécessaire. » Preuve de l’efficacité du projet.

De plus, dans les zones soumis à de forts risques naturels ou de conflits, les cartes d’OpenStreetMap sont mise à jour régulièrement, le but étant de mieux prévoir les scénarios catastrophes et, le cas échéant, fournir de précieux éléments aux secours. C’est avant tout un travail d’anticipation où tout le monde peut y participer.

Publié par Raphaël SAUVAGE
Tags : Open data, OpenStreetMap, Humanitarian OpenStreetMap Team
Liens : http://www.framablog.org/index.php/post/2011/08/23/openstreetmap-humanitaire-urgence
http://cursus.edu/dossiers-articles/dossiers/50/open-data/articles/17821/open-data-service-humanitaire/

L'araignée bionique, une réponse à la découverte des chercheurs du MIT et un concurrent direct au scarabée bionique


Complémentaire du scarabée bionique dont je vous ai parlé il y a deux jours, et toujours dans la catégorie des insectes robotisés, je souhaiterai vous présenter aujourd'hui l'araignée bionique, aussi prétendante au titre de robot tous terrains se substituant le mieux à l'homme... lors d'expéditions jugées trop dangereuses.

C'est cette fois-ci du coté de l'Institut de Fraunhöffer de Nuremberg que la nouveauté apparaît, puisque les ingénieurs-chercheurs en automatique et électronique ont mis au point un robot agile et déterminé capable de suivre son chemin à travers des sentiers jugés hors d'atteinte pour des êtres humains comme notamment après un accident chimique. Sa mission: à l'aide d'une caméra embarquée et d'équipements de mesure de bord, il fournira des relevés d'urgence avec image en temps réel de la situation sur le terrain.

Ce qui n'est toutefois pas une chose aisée. Car ce prototype n'est nullement sensé basculer. Heureusement ce risque semble se minimiser puisque comme tout araignée réelle le serait, il conserve au moins quatre sur le sol à chaque instant t, ce qui lui assure une extrême stabilité pour entreprendre une étape suivante. D'où le choix d'un animal octopode. Même dans son apparence cette créature artificielle a tout de l'animal qui a inspiré sa naissance. De par ses longues extrémités, cette araignée possède une large gamme de façons de se déplacer. Certains modèles peuvent même sauter. Ceci est possible en utilisant des disques à commande hydraulique à soufflet capable de garder les membres mobiles: en l'absence de muscles pour se dégourdir les jambes, ces créatures construisent des niveaux élevés de pression du corps qu'ils utilisent pour pomper le fluide dans leurs jambes. Prodigieux.

Et c'est sans doute le point qui surclasse ce modèle du scarabée bionique, car en tant que robot ultra léger, il combine des formes rigides et élastiques dans un seul composant, il peut se révéler être un produit à faible coût. Toujours dans l'aspect de la conception, les composants nécessaires à la locomotion tels que l'unité de commande, les vannes, les pompes et les compresseurs sont situés dans l'abdomen, le corps du robot, corps qui peut également transporter divers appareils de mesure et des capteurs.

Enfin, dernier point qui me semble important, les chercheurs s'appuient sur cette technologie de production mais aussi et plus particulièrement sur le frittage laser sélectif des plastiques, un procédé d'impression 3D. Dans ce processus, étape par étape, des couches minces de poudre de polyamide fines sont appliquées une à une et fondues en place par un faisceau laser; de cette façon des géométries complexes et des structures internes mettant en avant des composants légers peuvent être produites, avec des structures aussi optimisées que si elles avaient été créées par la Nature elle-même. Une piste pour le projet émergeant; la RepRap?

Merci de votre lecture,

Romain MARCELIS

Une Nouvelle Concurrence Blender



Blender, appelé aussi Blender 3D, est un logiciel libre et gratuit de modélisation 3D. Il est très simple à installer. On peut le télécharger très facilement sur internet en allant sur le site officiel : http://www.blender.org/ , il est compatible avec la majeure partie des plus grandes plates formes (Windows, Mac, Linux, …), il supporte jusqu’à 2000 formats photos. Et en plus il est traduit en plusieurs langues (Français, Anglais, Allemand, …). Autant vous dire que Blender se lance sur le marché.

Etant donné aussi qu’il est très compétitif et très complet au niveau de ses fonctionnalités.

Grâce à ce logiciel, il est possible de créer des rendus réalistes en 3 dimensions pour ensuite les animer. Par exemple, on peut modifier la structure de l’objet, l’éclairage par occlusion ambiante, armaturage, gréage, simulé de la fumée et même faire une simulation de collisions.

Voici quelques créations en image :













Par ailleurs grâce à la montée en puissance du prototypage 3D, ce logiciel prend toute son ampleur. Sur les sites de recherche, il y est de plus en plus mentionner grâce notamment à l'engouement qui commence à naitre autour de l'impression 3D. Désormais les logiciels libres sont maintenant de rigueur avec toutes ces nouvelles opportunités technologiques. En effet Aujourd'hui il est tout à fait possible de créer chez soi gratuitement des figurines sur l’ordinateur et de les imprimer par la suite. Ici le consommateur est amené à choisir un logiciel pour ses créations, par exemple.

Toutefois , les débutants auront peut être des difficultés à prendre en main une interface basée sur OpenGL. Beaucoup de personnes se lancent sur cette interface car elle permet notamment la création de jeux vidéos. Cependant, il est difficile de trouver des articles d’apprentissage en français, d’autant plus qu’il s’agit d’un des domaines les plus complexes de la programmation.


Ruellan Jérémy

Tags: Logiciel-libre, OpenGL, Animation-3D

Sources: http://www.blender.org/
http://www.blender3d.fr/