samedi 26 novembre 2011

Une puce électronique reproduisant les fonctionnalités du cerveau humain: quand la technologie reproduit les prouesses de la nature



Pendant des décennies, les scientifiques ont rêvé de construire des systèmes informatiques, et à fortiori, électroniques capables de répliquer les fonctionnalités du cerveau humain pour l'apprentissage de nouvelles tâches. Je sais bien, allez-vous me dire, nous parlons encore de biomimétisme, seulement les chercheur du MIT y sont enfin parvenus! "Une avancée significative pour la science et la médecine" déclare Dean Buonomano, un professeur de neurobiologie de l'université de Californie, "le niveau de réalisme biologique est impressionnant".


Parlons un peu peu de technique à présent, les chercheurs du MIT ont désormais franchi une étape importante vers cet objectif en concevant une puce qui imite la manière dont les neurones adaptent leurs réponses à de nouvelles informations: ce phénomène répond au joli nom de plasticité du cerveau. Il existe environ 100 milliards de neurones dans le cerveau et leur connexion se fait par le transfert de neurotransmetteurs chimiques (ions Ca2+, potassium K+ et sodium Na+) au niveau des synapses. L'activité de ces synapses induisent des changements de potentiels locaux qui peuvent être reproduit analogiquement au niveau de la puce électronique.


Les chercheurs du MIT l'ont donc conçu de telle sorte que les transistors ( qui sont au nombre de 400) peuvent imiter l'activité des différents canaux ioniques. De ce fait, alors que la plupart des puces fonctionnenten système binaire, ici le courant circule dans les transistors en analogique, la classe. Un gradient de potentiel électrique permet au courant de circuler à travers les 400 transistors tout comme un flux d'ions à travers les canaux ionique d'une cellule biologique.

Projetons-nous plus vers l'avenir maintenant, et l'on peut d'ores et déjà s'imaginer qu'une telle avancée pourra permettre l'introduction de prothèses neuronales à l'appui des rétines artificielles. Mieux, celle-ci pourrait s'étendre à la construction de dispositifs intelligents, on quitte alors un projet porté sur une technologique bionique pour se tourner vers l'intelligence artificielle. Elle s'inscrit donc à merveille dans ce qui pourrait être notre technologie de demain, conformément à ce que nous nous employons à faire, nous élèves ingénieurs DRIMers de l'ISEN Toulon.

Merci de votre lecture,

Romain MARCELIS

1 commentaire:

  1. Bon article. Tu sais qu'il y a un labo ISEN qui travaille aussi sur les frontières électronique / biologie ?

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