jeudi 3 novembre 2011

Singapour, la nouvelle Mecque de l'open data?

 
I have a dream…

L’état de Singapour est l’un des plus importants utilisateurs de données publiques au monde avec plus de 5000 applications réparties au sein de 75 services. On peut voir ci-dessous la liste des applications à l’heure actuelle.


Cette transformation du gouvernement de Singapour en e-gouvernement est partie d’un simple constat : la population possède 144% de portables dont 8O% sont des smartphones. De plus, les autorités ont également constaté que la consommation des réseaux sociaux est en pleine explosion. A partir de ce constat, les représentants du gouvernement ont décidé de se lancer dans une vraie révolution entre 2011 et 2015.

Ils n’ont pas simplement lancé une plate-forme qui regroupe ces applications mais deux sites internet qui sont : data.gov.sg et gov.sg. Ces sites offrent la possibilité de dialoguer directement avec les services gouvernementaux concernés. Par exemple, un représentant de ce gouvernement explique qu’il est possible d’indiquer les travaux sur la voirie à effectuer en cliquant simplement sur une carte.

Mais ce succès ne provient pas seulement de cela. On nous explique également que la politique mener s’inspire de celle d’Apple avec son Apple Store. C’est-à-dire que les premières applications ont été faites par le gouvernement avant de laisser les utilisateurs en faire d’autres. Maintenant, la plupart des applications ont été développé par des programmateurs extérieurs au gouvernement.

Enfin, la dernière part de succès de ce gouvernement est le fait qu’elle soit personnalisable. Car chaque personne reçoit un numéro d’identification personnel et un mot de passe. Cela permet d’établir des profils qui vous redirigent vers les offres qui sont susceptibles de vous intéresser. Vous pouvez donc retrouver des personnes qui partagent vos centres d’intérêts et qui vivent à deux pas de chez vous. Que demandez de plus ?

Toutefois, on peut se demander si une telle ouverture de la politique d’un pays ne risque pas d’être gênante. Car, les décisions ne peuvent plus être prise dans l’urgence et sont rediscutées en permanence.

Jean-Alexandre SAINT-GERMAIN



1 commentaire:

  1. "la politique mener " = "menée". Intéressant, je ne connaissais pas le cas de Singapour. Ta conclusion est envoyée à la va vite ;-) mais le reste est bien?

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