mercredi 16 mars 2011

Dans l'avenir, la possibilité d'un nucléaire plus propre?

A l'heure où le monde a les yeux tournés vers la centrale de Fukushima, le nucléaire fait peur. Pourtant, on en oublie que la technique qui est utilisée aujourd'hui tend à être remplacée dans l'avenir. C'est le rêve de la maîtrise de la fusion nucléaire.

Cette technologie à l'état d'étude générerait très peu de déchets (principalement de l'hélium, non radioactif) et permettrait d'écarter la menace d'une explosion. Elle copie en réalité les réactions qui ont lieu dans le soleil et les étoiles, à plusieurs millions de degrés.

Contrairement au nucléaire classique qui consiste en la fission de noyaux d'atomes lourds (par exemple d'uranium ou de plutonium), il s'agit dans la fusion nucléaire de faire fusionner deux éléments différents. On utilisera un mélange d'atomes de deutérium et de tritium, isotopes de l'hydrogène.


En France, le projet ITER, basé à Cadarache, est en cours d'étude de la faisabilité de la production d'énergie à partir de la fusion nucléaire. Il utilise les variations de champs magnétiques pour porter les particules à l'état de plasma à 150 millions de degrés. Une technologie inventée par les Russes en 1968, et qui est devenue le modèle pour ce type de projet.

Il en existe plusieurs dans le monde. Au Japon, le JET-60 est parvenu à transformer la puisance du processus en énergie à hauteur de 70%: c'est le plus gros rendement atteint à ce jour. L'ITER, lui, est parvenu à faire durer le plasma pendant 6 minutes et 30 secondes, ce qui est un record.


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