Open Data, ouverture sur le monde

Aujourd’hui l’open data se développe rapidement dans le monde. Le site data.gov, mis en ligne depuis mai 2009 s’étoffe et certains pays rajoutent des catalogues de données publiques. Comme le Royaume-Uni avec data.gov.uk, ou la Suède avec open.gov ou encore la Russie avec opengovdata.ru.

Ces catalogues sont entretenus par les administrations et leur rapidité de développement n’est plus à prouver, en effet data.gov a multiplié par 10 le nombre de données depuis son lancement.

En France, plusieurs villes participent déjà au mouvement tel que Rennes qui a déjà sa plateforme de données publiques. Paris va la rejoindre car sa plateforme est sur le point d’être lancée, la démarche a commencé en juin 2010 après le vote d’un texte en faveur des Open Data. Il y a également les villes de Bordeaux, Montpellier, Marseille et aussi Toulon qui avancent dans le domaine. En effet notre ville est l’une des rares à faire du mouvement. D’après les statistiques on comptera 15 acteurs en France d’ici 2015.

Mais quelles peuvent être les données publiées ?

Pour Paris par exemple il y a plusieurs thèmes:

• Citoyens : Arrêtés municipaux, statistiques d’actes civils, résultats électoraux, liste des bureaux de votes. Urbanisme
• Déplacements : Nomenclature et information des voies.
• Services : Piscines, bibliothèques, jardins, gymnases, établissements scolaires publics.
• Environnement
• Culture : Statistiques des prêts dans les bibliothèques de la ville.

Mais la publication de ces données pose toujours les mêmes questions, car cela coûte cher de mettre en place un système comme celui-ci, pour Rennes le budget se porte à 100 000€. Heureusement des partenaires tels que la Région Bretagne participent aux frais à hauteur de 80%.

L’enjeu économique reste donc abordable mais en sera-t-il de même pour toutes les villes, actuellement certaines personnes prennent le parti de faire payer ces données pour pouvoir financer le développement des open-data.

Source: 

• OWNI
• Paris Data